Exercices- les figures de style

CORRIGE DES EXERCICES :


 EXERCICE 1 :

1.      Le vent hurlait dans les cheminées.

Ø  Personnification : "Hurler" est une action que seul un être vivant (humain ou animal) peut faire. Ici, on attribue cette capacité au vent.

  1. Ses cheveux étaient dorés comme les blés.

Ø  Comparaison :  On établit un rapport de ressemblance entre deux éléments ("les cheveux" et "le blé") à l'aide du mot-outil de comparaison "comme".

  1. Cet homme est un roc, rien ne peut l'ébranler.

Ø  Métaphore : On affirme directement que "l'hommeest "un roc", sans utiliser de mot-outil. C'est une assimilation pour dire qu'il est très solide et stable.

  1. La lune est une faucille d'argent accrochée au ciel.

Ø  Métaphore : On assimile directement la lune à une "faucille d'argent" sans utiliser de mot de comparaison.

  1. Les branches des arbres se sont débattues contre la tempête.

Ø  Personnification : "Se débattre" est une action de lutte typiquement humaine (ou animale).

  1. La vie est un long fleuve tranquille.

Ø  Métaphore : C'est une assimilation directe. On présente la vie comme étant un "long fleuve tranquille" pour évoquer son déroulement paisible, sans outil de comparaison.

  1. Il est fort comme un bœuf.

Ø  Comparaison : On compare la force de "il" à celle d'un bœuf en utilisant le mot-outil "comme".

  1. Les volets gémissaient sous la force du vent.

Ø  Personnification : "Gémir" est le bruit ou la plainte d'une personne qui souffre. Ici, ce comportement humain est attribué aux volets, des objets inanimés.

  1. La cigale alla rendre visite à la Fourmi sa voisine.

Ø  Personnification : Les animaux (la cigale et la fourmi) sont traités comme des personnages humains. Ils ont des comportements humains.

  1. Ses cheveux étaient blonds comme les blés.

Ø  Figure de style : Comparaison : On établit un rapport de ressemblance explicite entre deux éléments ("les cheveux" et "les blés") à l'aide du mot-outil de comparaison "comme".

  1. Des vagues blondes s'écoulaient sur ses épaules.

Ø  Métaphore : On assimile directement les cheveux à des "vagues" sans utiliser de mot de comparaison.

  1. Les nuages sont les moutons du ciel.

Ø  Métaphore : C'est une assimilation directe. On présente les nuages comme étant des "moutons". L'image est développée en les situant dans leur "pré", qui est le ciel.

  1. Les voix des enfants sont gaies comme des chants d'oiseaux.

Ø  Comparaison : On compare explicitement la gaieté des voix d'enfants à celle des chants d'oiseaux en utilisant le mot-outil "comme".

  1. Elle a des yeux d'émeraude.

Ø  Métaphore : On assimile la couleur et l'éclat de ses yeux à ceux d'une pierre précieuse, l'émeraude, sans utiliser de mot de comparaison.

  1. Les feuilles crient sous nos pas en automne.

Ø  Personnification : "Crier" est une action que seul un être vivant peut faire. Attribuer cette action aux feuilles mortes, qui ne font que crisser ou craquer, revient à leur donner une voix et une sensation, comme si elles souffraient d'être écrasées.



EXERCICE 2 :


ü  Personnification (Le soleil "dévore", action humaine).

ü  Comparaison (Outils de comparaison : "comme").

ü  Métaphore (La nouvelle est une "douche glacée", assimilation sans outil).

ü  Métaphore (Les montagnes sont des "géants endormis").

ü  Personnification (Le vent "chantait" et "faisait danser", actions humaines).

ü  Comparaison (Outil de comparaison : "comme").

ü  Métaphore (La vieillesse est le "soir de la vie", belle image associative).

ü  Personnification (La rivière "murmurait des secrets", action humaine).

ü  Métaphore (Le temps est un "grand maître", proverbe célèbre).

ü  Personnification (Le papier peint "criait", action humaine attribuée à un objet).

ü  Métaphore (Assimilation directe : son caractère est celui d'un cochon).

ü  Comparaison (Outil de comparaison : "telle").

ü  Métaphore (Les livres sont des "amis", assimilation directe).

ü  Métaphore (Le givre a "habillé", c'est une image, pas une action humaine consciente. Ici, c'est une métaphore verbale).

ü  Métaphore (Le chemin "serpentait", assimilation de sa forme à celle d'un serpent. C'est une métaphore verbale).

 

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